GENEALOGIE MARGANA  

« Seul l'arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c'est dans cette lutte que ses racines, mises à l'épreuve, se fortifient. »
Sénèque, Homme d'état, Philosophe ( ? - 65 ap. J.-C.)


Eglise de Riantec où tout commença... Du moins, mon baptême et plus tard mes recherches.

Base de Données selon :

Lien vers mon ancien site

Contactez-moi


Mon arbre également diffusé sur
( Déjà plus d'un milliard d'individus )

Un des multiples sites d'entraide

©2018 Pascal MARGANA
©2001-2004 Ancien site encore actif


"DE MARGANA A MALGUENAC"

Histoire d'une recherche qui démarra à Riantec dans le Morbihan


...ne jamais aller trop vite...

Au début des années 80, dans le hasard d'une promenade dans le vieux Rome, une pluie m'amena à rechercher les origines du nom de ma famille. Un de mes oncles était en visite dans cette capitale quand il dû se protéger de cette dernière sous une porte cochère. Quelle ne fut pas sa surprise en levant les yeux !!!

La ruelle où il se trouvait était la "Via Margana". L'averse passée, il découvrit alors en descendant la ruelle une petite place charmante, prénommée "Piazza Margana".


A son retour, apprenant cette histoire, je décidai d'entreprendre les premières recherches avec l'idée que nous étions d'origine italienne. Une journée en mairie suffit à remonter jusqu'en 1718 (seulement sur la lignée patronymique). La matinée pour les recherches sur Riantec (56) jusqu'en 1796, l'après-midi sur Pluvigner (56) jusqu'en 1718 où le nom devint MARIENNA, qui se rapprochait de MARIANA, patronyme existant dans le Finistère mais de consonance plutôt espagnole. Phonétiquement, les deux étant très proches. Mais où étaient ces italiens, d'autant plus qu'au début du XVIIIè siècle, cela devenait peu probable qu'ils aient immigrés vers la Bretagne. Une conversation avec le conservateur du musée de la compagnie des Indes au Port-Louis (56) alimenta encore cet espoir de remonter en Italie. En 1592, lors de l'invasion des espagnols pendant la guerre des Ligues, ces derniers s'étaient installés à Blavouez (ancien nom de Port-Louis). Ils ont entâmé d'ailleurs la construction du premier fort de la Citadelle, sous le commandement du Général Juan Del Aguila. Ce conservateur m'indiqua que la flotte espagnole était composée entre autre de malfrats italiens, incarcérés à l'époque dans la grande prison de Gênes et récupérés par ces espagnols.

Il faut savoir qu'à cette époque, je ne connaissais par encore les ficelles de la généalogie et des différentes variantes dans les patronymes. En 1989, j'ai quitté ma région natale pour des raisons professionnelles et j'ai gardé cette hypothèse dans ma tête jusqu'à mon retour en 1998. Et c'est le fait du hasard (encore une fois) que j'entrepris de reprendre mes recherches.
J'ai d'abord commencé par le service historique de la Marine à Lorient, puis je suis devenu adhérent au Cercle Généalogique de Bretagne Sud.

Lors de la lecture de la revue éditée par le CGSB56, j'ai découvert le nom de MALGUENAC dans l'ascendance qu'avait diffusé un autre adhérent. A la suite de courriers échangés avec ce dernier, je découvris qu'il s'agissait de l'ancêtre que je recherchais depuis plus de dix ans. Il était du village de Lambel (Les Lambelles) à Camors (56), commune à une quarantaine de km mon point de départ, Riantec. Le lien avec les MARGANA en Italie n'était que pure coïncidence.
Il ne faut donc jamais aller trop vite au risque de partir réellement sur une mauvaise interprétation. De surcroît, plus on avance dans le temps, plus les liens de filiation deviennent difficiles à trouver. Il faut partir à la quête du moindre indice.

De votre côté, si toutefois vous rencontrez mon patronyme lors de vos recherches, merci de m'en faire part. Il y a de fortes chances que je puisses m'y rattacher car il n'existe en France ni MALGUENAC ni MARGANA hormis ma famille directe. Une seule souche "MARGANA" a existé dans le Nord, vers BAPAUME, au XVIè et XVIIè siècle, sans lien avec mes origines.


Site personnel présentant ma généalogie