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01 *** Chapelle de la Trinité (XVème siècle), située au village de Kerner. Il s'agit d'un petit édifice de forme rectangulaire du début du XVème siècle, avec clocheton carré
du XXème siècle sur le pignon occidental, sous lequel s'ouvre une porte dont les voussures en tiers-point sont supportées par des piédroits ornés de petites
colonnettes à chapiteaux. La grande fenêtre du chevet, à meneaux rayonnants, a malheureusement été bouchée. La baie en plein cintre date du XVIIIème siècle.
L'édifice est marqué du blason d'hermine des ducs de Bretagne.
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(02) *** Chapelle de la Vraie-Croix (début du XVIIème siècle), située rue de la Vraie-Croix, entre Stervins et le bourg de Riantec.
Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire qui renferme un autel en pierre sculptée et une statue de sainte Catherine datée du XVIIème siècle. On y
trouvait jadis les prééminences des seigneurs de Kersabiec (on trouve d'ailleurs un Guillaume Des Portes en 1427).
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(03) *** Château de Kerdurand (XVIIIème siècle), situé au n° 92 rue de Kerdurand et édifié après 1730 par Jean Durand,
sieur de La Feuillade. Le fief appartenait initialement à Joachim de La Faudrière du Baudry. Le château devient ensuite la propriété successive de
Jean-Pierre Maquaire (en 1740), François Stéphan (en 1745) et Jean Rousse (en 1762). Il appartient aujourd'hui à la ville de Riantec. Le portail et les
grilles datent du milieu du XIXème siècle. L'arboretum date de 1745.
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(04) *** Chapelle Saint-Jean (XVIIIème siècle), située au village de Locjean, elle fut reconstruite en 1884.
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(05) *** Le phare de Poulfanc est mis en service en 1854. L'alignement de la grande
passe (Ouest) donnant accès aux rades de Port-Louis et de Lorient est défini depuis le milieu du XVIIe siècle par l'extrémité du bastion du
Papegaut, au Port-Louis, et les deux moulins à vent de Boisanger, en Riantec. La tour à feu de Poulfanc et le feu du Lohic permettent la
navigation nocturne. Le phare de Poulfanc est remplacé en 1913 par le phare de Kerbel.
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(06) *** Désormais transformé en habitation, ce moulin à marée a été construit en 1688
par le sieur Boisanger, riche marchand et armateur de Port-Louis. Ce directeur de la Compagnie des Indes avait acheté le droit de moudre à Louis XIV.
Au début du XIXe siècle, la famille de Boisanger en est encore propriétaire. Aujourd'hui, le moulin a perdu ses roues mais, à marée basse, on
peut toujours voir ses deux dernières vannes permettant le passage de l'eau.
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(07) *** La construction de cette église date du XIe siècle. L'église est dédiée à
Radegonde de Poitiers, épouse de Clotaire Ier. Elle a été incendiée accidentellement le 23 janvier 1917 et reconstruite entre 1923 et 1927
par l'architecte de Lorient, René Guillaume. Les vitraux et les décors sont de l'atelier Maurejean. Un vitrail, daté de 1927, représente
l'incendie de l'ancienne église Sainte-Radegonde. Elle conserve quelques restes de l'ancienne construction. Sa forme est rectangulaire, avec
deux bas côtés formant six travées d'architecture jusqu'au choeur. Elle mesure 25 mètres sur 12 environ. La porte du sud et les arcades de la
nef sont toutes de style ogival.
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(08) *** Dolmen dont il ne reste qu'une dalle de couverture massive
en place sur trois supports. Deux dalles sont visibles à terre.
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(09) *** Bibliographie : L'eau aurait jailli sous le sabot du cheval de
sainte Radegonde/santez Radegonda qui fuyait la colère de son époux.
La fontaine se trouvait sur la grève même, avant l'amménagement du plan d'eau. Recouverte à la marée haute, la fontaine laissait couler une eau douce à
la marée basse. L'édicule rappelle un petit temple avec un toit pyramidal porté par quatre piliers et surmonté d'une croix. Les pèlerins venaient
boire l'eau sacrée pour soigner les rages de dents.
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