ETYMOLOGIE & HISTOIRE

Exemple Blason

Merlevenez (Brelevenez)

En breton Brelevenez, de bre (mont, colline) et levenez (joie). En 1859, Benjamin Jollivet écrit : « Brélévenez est composé des deux mots celtiques bre [et] levenez, dont la signification littérale est « mont joie » ou « colline de la joie ».
En breton vannetais le nom de la commune est Berleneüe..

Description du blason :
Coupé, au un parti d’or au cheval gai monté par deux templiers portant lances et boucliers, le tout de sable, de gueules au moulin à vent d’argent maçonné de sable, au deux d’azur à un porche roman fermé d’argent, à la burelle ondée d’argent brochante sur la ligne du coupé.


Localisation

Cette commune se situe entre Plouhinec et Nostang. Elle borde la ria d'Étel sur 3,2 km allant du village de Kergo à l'étang de Rhodes.


Nom des habitants :

Merlevenéziens, Merlevenéziennes

Quelques recensements :

1793 1821 1851 1881 1911 1921 1946 1982 2016
953 1063 1044 1267 1306 1287 1038 1769 3212

Pour un côté comparatif, les annotations de recensements seront toutes à la même date pour toutes les communes.


Lieux-dits et hameaux

Un lieu-dit (ou lieudit) est un endroit de faible étendue auquel est associé un nom propre qui peut être un appellatif toponymique (nom commun fixé dans la toponymie), un anthroponyme pris de manière absolue ou suivi d'un suffixe ou encore un composé des deux (appellatif + nom de personne). On fait souvent l'amalgame entre hameau (encore appelé « écart ») et lieu-dit. La différence tient au fait que, contrairement au hameau, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité. Effectivement, le lieu-dit peut être un champ, un carrefour ou encore un bois.

Ci-dessous, en cliquant sur le titre du tableau, vous ouvrirez (dans un autre onglet) la carte assemblée du cadastre Napoléonien pour la ville de Riantec diffusée par les archives départementales du Morbihan. Il est possible de zoomer pour localiser tous les lieux-dits et hameaux dans leurs sections respectives.
Dans la liste des lieux-dits et hameaux référencés, toujours dans un autre onglet, vous afficherez directement la partie parcellaire (section concernée) de ce même cadastre du lieu en question.

Etymologie et Histoire

Une légende présente l'origine du nom Merlevenez. Elle parle d'un seigneur marié depuis longtemps et toujours sans enfant qui promit une chapelle à la Vierge s'il en obtenait un. Il obtint une fille ce qui le remplit de joie et bâtit alors l'église de Merlevenez ou de la fille de la joie.

Texte extrait de "Sites de référence"


Occupation et vestiges de la commune de Merlevenez

Le territoire de Merlevenez est issue d'un démembrement des paroisses primitives de Plouhinec et Plou-Vénéac (aujourd'hui Kervignac). Au XIIème siècle, suite à un don des seigneurs de Kermadio en Kervignac, les Templiers y construisent un monastère. Une chapelle dédiée à Sainte Marie-Madeleine laisse penser que des lépreux ou des cordiers ont habité dans ce secteur.
C'est la commune héritière de la paroisse de Trévalzur (en breton trev signifie section paroissiale et alezon veut dire aumône). Le centre de la paroisse était alors situé dans le village de Trévalzur (aujourd'hui Trévelzun). Le nom de la paroisse changera progressivement pour prendre celui de Merlevenez qui était à l'origine un simple village de la paroisse de Trévalzur.
Le nom de la commune s'est écrit successivement : Breullenevez (en 1367), Berlevenez (en 1427), Brelevenez (en 1446, en 1464, en 1477, en 1481), Brelevnez (en 1448), Merleveneuc (en 1536).
A l'époque moderne, Merlevenez appartenait au doyenné de Pou-Belz ainsi qu'à la sénéchaussée d'Hennebont.
En 1790, elle devient une commune et dépend alors du canton de Kervignac et du district d'Hennebont. En 1800, elle est englobée dans l'arrondissement de Lorient et, en 1801, elle rejoint le canton de Port-Louis.
Jean-Marc Scourzic, né le 23 février 1907 à Merlevenez, maître mécanicien, fit partie des 51 victimes lors du naufrage de la frégate météorologique Laplace qui heurta une mine datant de la Seconde Guerre mondiale et coula en dix minutes le 16 septembre 1950 en baie de La Fresnaye .

Synthèse de "Site de référence"et de Site de référence.



Monuments et vestiges :

Lieux de cultes et fontaines :      Châteaux et autres:
- Eglise Notre-Dame de la Joie (XIIè - XVème siècle) (01)      - Manoir de Kerguelhouant; (03)
- L'ancienne chapelle Sainte-Madeleine (XVIIème siècle) (02)      - Le moulin à eau de Rodes; (06)
- Fontaine de la Vierge ou fontaine de Kergonat ou Kergonet (1729); (04)      - Moulins à vent de Rodes, Neuf, de Hazeno, de Kerguehouet; (05)
- Anciennes chapelles de Trévelzun et Saint-Sauveur; (07)      - ..................;; (08)
- Monument aux morts de Merlevenez; (09)      ................

Les différents monuments sités : (Un survol sur les vignettes vous fera apparaître les photos originales)

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01 *** L'église Notre-Dame-de-la-Joie (XIIème-XVème siècle), édifiée sur des fondations d'une chapelle construite par les Templiers. Il s'agit d'un des édifices les plus curieux de l'architecture romane en Bretagne. La construction en fut commencée dès le XIème siècle et se poursuivit au XIIème siècle. Vers la fin du XIVème siècle on édifia un clocher sur le carré du transept, clocher qui fut restauré en 1533, après avoir été abattu par la foudre. La charpente du choeur fut posée en 1410. Quelques modifications furent encore faites au XVème siècle, en particulier au chevet. Enfin, au XIXème siècle, on construisit une sacristie à l'Est du croisillon Sud. Elle mesure 38 m sur 12. Cette église a été classée monument historique le 22 septembre 1927. Notre-Dame de la Joie est fêtée le 8 septembre.   Retour vers la liste

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(02) *** Cette chapelle existe encore aujourd'hui. Il s'agit d'un petit édifice rectangulaire, sans caractère architectural. Elle est située auprès du village de la Madeleine et est dédiée à sainte Marie-Madeleine. Cela signifie que des lépreux ou des cordiers ont habité ce secteur.   Retour vers la liste

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(03) *** C'était le siège d'une seigneurie et il possédait sa propre chapelle.   Retour vers la liste

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(04) *** La fontaine est dédiée à la Vierge Marie (fetan Varia en breton). L'eau s'écoule dans deux bassins successifs. La pierre du puit est datée de 1834. Sur le linteau, une inscription est écrite : « Bihan R(ecteur) - 1729 - Bon (aventure) Thomas P(rocureur) ». Elle a récemment [Quand ?] été entourée d'un murêt . Inscrite aux monuments historiques du Morbihan depuis un arrêté du 6 juin 1933 sous le nom de fontaine de Kergornet.   Retour vers la liste

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(05) *** Bla Bla Bla.   Retour vers la liste

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(06) *** Le moulin à eau de Rhodes et plusieurs moulins à vent (Rhodes, Neuf, Hazeno, Kerguehouet) sont visibles sur la commune. Ils sont représentés en haut à droite du blason car ils montrent la vitalité de l'activité agricole de Merlevenez.   Retour vers la liste

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(07) *** Deux autres chapelles ont existé sur le territoire merlevenezien. Il s'agit de l'ancienne chapelle paroissiale de Trévelzun et de celle de Saint-Sauveur. Elles sont aujourd'hui toutes les deux détruites.   Retour vers la liste

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(08) *** Bla Bla Bla.   Retour vers la liste

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(09) *** Le monument aux morts de Merlevenez a été construit pour la Première Guerre mondiale et se situait originellement devant l'église. La population d'alors (1 306 habitants) avait perdu 54 hommes. Le maire (M. Le Glouahec) proposa un financement du monument par souscription publique qui s'éleva à 2 622,75 F. Au dos de ce monument, il est écrit : « JAMES NE VEHET ANKOÉHET » (« Jamais ne serez oubliés » en breton).   Retour vers la liste


Ancienne noblesse de Merlevenez

  • A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Merlevenez :

    • Hervé du Pou (Bréhégair) ;
    • Perrot Cados (Bourg) ;
    • Jehan de la Haye (Kergatorn) ;
    • Allain le Chemail (Kerguelhouant) ;
    • Ollivier Le Gaudron (le Resto) ;
    • Allain de St Vaenec ou Naenec ;

  • A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes le 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 3 nobles de Merlevenez :

    • Jehan de la Haye, décédé ;
    • Pierre Le Chameil (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, d'une salade (casque) et d'harnois de jambes, comparaît en archer et armé d'une jusarme et d'une épée ;
    • Les héritiers Nicol AUDREN (20 livres de revenu) : défaillants ;

  • A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes le 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Merlevenez :

    • Guillaume de la Haye (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
    • Henry Le Chamel (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
    • Jehan BILSIC : défaillants ;